Page:Segard - Le Mirage perpétuel, 1903.djvu/76

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Altos en demi-teinte et pleurant au hasard,
Accords perdus comme des larmes inutiles,
Que de fois vos accents de tendresse subtile
Ont détendu mes nerfs et brouillé mes regards !

L’ouragan quelquefois a gonflé ma poitrine,
Et quelquefois la brise a caressé mon front,
Selon ce que chantait la voix des violons

Mon âme a tressailli, musicale et divine.