Page:Segard - Le Mirage perpétuel, 1903.djvu/87

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Tapis de haute lisse où le musicien
Comme un peintre retouche une ébauche incertaine,
Le prélude s’estompe en douceur et s’enchaîne
À l’andante déjà plus grave et plus humain.

Esquisse vague ainsi qu’un mirage qui bouge,
Il s’y pique bientôt des touches de couleurs,
Des personnages fins, des guirlandes de fleurs,
Et des tonalités chaudes comme du rouge.