Aller au contenu

Page:Segur - Bible d une grand mere part 1.djvu/358

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

L’Égyptien les mena à l’endroit où les Amalécites se reposaient, mangeant, buvant, chantant et se partageant les femmes, les enfants, les troupeaux et tout le butin.

David et ses gens se jetèrent sur eux, les tuèrent tous depuis le premier jusqu’au dernier, et retrouvèrent tout ce qui leur avait été pris, sans que rien leur manquât ; ils s’emparèrent, en surplus, de beaucoup d’autres richesses, car les Amalécites avaient pillé partout sur leur passage.

Quand ils rejoignirent les deux cents hommes qui étaient restés près du torrent, les quatre cents autres ne voulaient leur rien donner du butin ; mais David leur représenta que ce n’était pas juste, puisque ce n’était pas la mauvaise volonté, mais la fatigue qui les avait obligés à rester en arrière. Et, avec le consentement de toute sa troupe, on donna à chacun une part égale du butin. Il partagea la sienne entre tous ceux des villes dont il avait été bien reçu et qui l’avaient secouru, ainsi que ses soldats, dans les moments de détresse. Il ne voulut rien pour lui-même.

Jeanne. Comme David se conduit toujours sagement et généreusement ! C’est très-bien ce qu’il a fait là.

Grand’mère. Oui, chère petite, tu as raison ; aussi a-t-il mérité d’être un ancêtre de la sainte Vierge Marie, mère de Notre-Seigneur Jésus-Christ, et d’être resté, de tous les saints, de tous les rois, de tous les prophètes de l’Ancien Testament, le plus glorieux, le plus honoré, le plus respecté.