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Page:Segur - Bible d une grand mere part 1.djvu/482

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la porte la nouvelle de la fuite des ennemis. Les gardes de la porte coururent prévenir le roi, qui craignait que ce ne fût un piège pour attirer l’armée d’Israël hors de la ville et la massacrer ensuite. Le roi envoya donc deux hommes à cheval.

Petit-Louis. Comment, à cheval ? Je croyais qu’on avait mangé les chevaux.

Grand’mère. En effet, on les avait mangés, à l’exception de cinq qu’on avait conservés pour le service du roi.

Ces deux hommes à cheval allèrent donc voir ce qui se passait, et ils vinrent dire que tous les chemins étaient couverts de vêtements et d’armes que les Syriens avaient jetés comme s’ils avaient été poursuivis.

Aussitôt le peuple courut au camp et le pilla ; on trouva des approvisionnements énormes de vivres et de vêtements ; et on vendait à la porte de la ville de la farine et autres provisions, pour le prix qu’avait dit Élisée.

Le roi avait envoyé à la porte, pour empêcher le désordre, ce même officier, qui n’avait pas voulu croire les paroles du prophète. Et, selon la parole d’Élisée, il ne mangea pas de farine ni d’orge, car il y eut une telle foule à la porte, qu’il fut étouffé et qu’il mourut.