Armand Qu’est-ce que c’est, la conscience ?
Grand’mère. C’est ce sentiment intérieur que nous avons de ce qui est bien et de ce qui est mal ; de ce qu’il nous est permis de faire et de dire et de ce qui nous est défendu. Ainsi tu as envie de te mettre en colère ; ta conscience te dit par la pensée : « Ne te fâche pas, retiens-toi ; c’est mal de se mettre en colère ; tu offenseras le bon Jésus qui t’aime tant. » Tu as envie de prendre en cachette un bonbon ou un fruit ; ta conscience te dit encore par la pensée : « Ne prends pas ; on te l’a défendu : tu ferais mal ; ce serait voler ; n’y pense plus ; va-t’en pour ne pas en avoir envie. » C’est la conscience qui te dit tout cela, non pas en te le disant tout haut ou tout bas, mais en te le faisant penser. Et la conscience c’est la voix de Jésus au fond de ton cœur.
Jésus dit encore beaucoup de choses que vous verrez plus tard dans l’Évangile et que vous ne comprendriez pas bien maintenant. Il finit ce discours qu’on appelle Sermon sur la montagne, en disant :
« Celui qui entend ces paroles que je vous dis, et les écoute et y obéit, est comme un homme sage qui bâtit une maison sur la pierre. La pluie est tombée, les rivières se sont débordées, les vents ont soufflé et sont venus fondre sur cette maison ; et elle n’a pas été ébranlée, car elle était bâtie sur la pierre.
« Et celui qui entend ces paroles que je vous dis, et ne les écoute pas et n’y obéit pas, est semblable à l’homme insensé qui bâtit sa maison sur le sable. La pluie est tombée, les rivières se sont débordées, les vents ont soufflé et sont venus fondre sur cette maison, et elle s’est écroulée, parce qu’elle était bâtie sur le sable, et grande a été la ruine du maître. »