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Page:Segur - La Fortune de Gaspard.djvu/254

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M. Féréor.

Qu’avez-vous à démêler avec M. Gaspard ?

M. Frölichein.

Mon fénéraple seigneur, ché fenais…, ché fiens…, ché suis fenu bour…, bour lui broboser ma fille Mina en mariache. Une drès chendille temoiselle.

M. Féréor.

Vous êtes fou ! Est-ce que vous croyez que je laisserai Gaspard épouser votre fille ?

M. Frölichein.

Parton, parton, estimable monsieur Féréor. Ché foulais afoir la paix afec fous et les fôtres.

M. Féréor.

Sortez d’ici, monsieur. Vous m’avez déjà volé, par surprise ou en corrompant mes ouvriers, plusieurs de mes inventions mécaniques ; je ne veux pas que vous mettiez les pieds chez moi. Sortez, vous dis-je.

M. Frölichein.

Resbectaple monsieur, ché foudrais pien sordir, mais ché ne beux bas. La borte, il est fermé ; ché ne buis bas l’oufrir.

M. Féréor appela le portier, qui accourait après avoir été avertir Gaspard qu’un Allemand le demandait. Gaspard, devinant que l’Allemand était son poursuivant, défendit au portier de le laisser entrer. Quand le portier revint, il trouva M. Féréor en discussion avec M. Frölichein.

M. Féréor.

Pourquoi avez-vous laissé entrer cet homme ?