Heureux ! C’est donc pour ça qu’il crie toujours ; qu’il est après ses ouvriers comme un dogue après les bestiaux ; qu’il court sans arrêter, comme le Juif-Errant ; qu’il ne se donne de repos ni fêtes ni dimanches.
Je ne dis pas, mais il a tout de même des millions, et la croix d’honneur, et des châteaux, et des terres à ne savoir qu’en faire ; et tout le monde le salue et le craint.
Oui, on le craint, comme tu dis, mais on ne l’aime pas ; on le salue et on rit de lui ; et toi, tout le premier, tu l’appelles vieux parchemin, vieil avare, sac à argent, et je ne sais quoi encore.
Parce qu’il n’est pas bon, et qu’il ne donne pas aux pauvres, et qu’il est dur pour les ouvriers ; mais je ne ferai pas comme lui, tu verras ça.
Je ne verrai rien du tout, parce que tu resteras ce que tu es ; ouvrier, aidant mon père à faire aller la ferme.
Non, je ne veux pas travailler à la terre ; je te l’ai déjà dit, je n’y travaillerai pas.
Eh ! vous autres, arrivez donc ! On a besoin de vous pour ramasser le trèfle ? »