plicie fut un peu embarrassée de ces marques de surprise ; elle sentit pour la première fois qu’elle était ridicule, ce qui lui donna un malaise si visible que Clara s’en aperçut et en eut pitié.
« Bonjour, Simplicie, lui dit Clara en s’avançant vers elle et en lui prenant la main ; vous voilà donc à Paris ! Depuis quand ? Êtes-vous venue avec votre maman ? Est-elle au salon, chez maman ?
— Non, répondit Simplicie avec un embarras croissant, maman est restée à Gargilier.
— Vous êtes donc seule avec votre papa ? reprit Marthe.
— Non, répondit Simplicie plus bas encore, papa est resté à Gargilier.
— Comment et pourquoi alors êtes-vous à Paris ? » s’écrièrent les enfants.
Simplicie ne savait que répondre ; là encore elle commençait à voir le tort qu’elle avait eu ; elle ne savait comment expliquer son voyage, et elle se taisait, roulant son mouchoir entre ses doigts, tenant les yeux baissés, commençant un mot, puis un autre ; enfin elle eut la pensée de mettre son voyage sur le dos de sa tante.
« Ma tante ne nous connaissait pas ; elle désirait nous voir. On nous a envoyés chez elle avec ma bonne, Prudence.
Je vous plains, pauvre Simplicie ; c’est un grand chagrin