Page:Segur - Les Deux Nigauds.djvu/375

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maître, qui lui témoigna sa satisfaction de voir emmener Innocent.

« J’étais désolé, dit-il, de ne pas vous l’avoir laissé emmener hier, quand je l’ai vu encore une fois victime de la méchanceté de ses camarades. Le voilà de nouveau hors d’affaire ; gardez-le à la maison, croyez-moi, et ne le laissez plus remettre en pension ni au collège : il y sera toujours le jouet des autres. »

Coz avait mis les effets d’Innocent dans la voiture ; Prudence y monta avec son jeune maître ; Coz prit sa place accoutumée sur le siège, et, quelques minutes après, Mme de Roubier avait un hôte de plus.