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à ce dur sacrifice. Tu iras chercher Jacques pour les vacances de Pâques ; peux-tu et veux-tu en retournant à Poitiers partir un jour plus tôt de Livet, amener Jacques jusqu’au Mans, où il trouvera Saint-Jean qui me l’amènera immédiatement et qui le ramènera à Poitiers, au collège ? Si un obstacle quelconque (il faut tout prévoir) t’empêchait de l’aller cherchera Poitiers, fais-le-moi savoir et autorise-moi à l’envoyer chercher pour le garder pendant la vacance ; Saint-Jean le ramènera par Nantes, qui est le plus court chemin jusqu’à Poitiers ; il va sans dire que les frais me regardent du moment qu’il t’aura quitté. J’attends ta décision avec inquiétude.
Chère enfant, la lettre de Jeanne m’apprend que vous ignorez mes changemens de projets ; tu me fais demander par quel train et quel jour j’arriverai. Tu n’as donc pas reçu les lettres que j’ai écrites avant les médailles et avec les médailles[1] ? Outre les tumultes de Paris qui peuvent se répandre et intercepter les chemins, la visite de Camille ne pourra avoir lieu qu’en avril, à cause de celle de Nathalie qui doit lui succéder… J’ai été peinée de devoir renoncer à vous embrasser tous, mon petit Jacques compris, pendant cette vacance de
- ↑ Ces lettres ne cous étaient pas parvenues.