— Blaise, Blaise, allons voir faire les boulettes de l’éléphant, et nous regarderons comment il les mange.
— Je n’ai pas le temps en ce moment, monsieur ; j’ai de l’ouvrage pour le maître d’école qui m’a commandé des modèles d’écriture pour les enfants qui commencent.
— Bah ! tu les feras plus tard ; viens, viens vite !
— Impossible, monsieur ; plus tard je n’aurai pas le temps.
— Papa, papa, dit Jules à M. de Trénilly, dites à Blaise de venir jouer avec moi ; il croit que vous le gronderez s’il quitte son travail.
— Va jouer, Blaise, dit M. de Trénilly, tu travailleras un autre jour.
— Mais, monsieur le comte…
— Va donc, quand je te le dis, reprit M. de Trénilly avec quelque impatience : il est bon d’aimer à travailler, mais il faut aussi savoir jouer ; chaque chose en son temps. »
Blaise n’osa pas répliquer et suivit à contre-cœur et à pas lents Jules qui courait à la ferme pour voir faire les boulettes et la soupe de l’éléphant.
« Blaise, Blaise, dépêche-toi ; viens voir tout ce qu’on met dans les boulettes de l’éléphant. »
Blaise ne se dépêchait pas : quand il arriva, les