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Page:Selden – Les Derniers Jours de Henri Heine, 1884.djvu/65

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migraine ; mais, si vous pouviez passer quelques instants avec moi dans l’après-midi du vendredi, cela me dédommagerait de ne point vous avoir vue pendant longtemps. À partir de vendredi, tous les jours me seront également bons pour vous recevoir, et plus souvent vous viendriez, plus je serais heureux. Ma bonne, toute gracieuse fine Mouche, venez bourdonner autour de mon nez avec vos petites ailes ! Je sais un lied de Mendelssohn, qui a pour refrain : « Viens bientôt ! » Cette mélodie me trotte constamment dans la tête. « Viens bientôt ! »

» Je baise les deux chères pattes, pas à la fois, mais l’une après l’autre.

» Adieu.
» H. H.


» Chère créature,

» J’ai affreusement mal à la tête aujourd’hui et redoute les suites de cette migraine pour demain. Je vous prie par conséquent