Page:Selden – Les Derniers Jours de Henri Heine, 1884.djvu/68

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courage. Je compte t’entendre bourdonner autour de moi demain. Avec cela je suis sentimental comme un carlin qui aime pour la première fois. Que ne puis-je répandre toutes ces sentimentalités sur les appâts de madame Koreff ! Mais la destinée me refuse jusqu’à cette jouissance. Mais tu ne comprends rien à ce que je dis là, tu es une oie.

» Ton oison,
» Oison Ier,
» Roi des Vandales.


« Chère douce amie,

» Merci pour vos lignes si affectueuses. Je suis content de vous savoir bien portante ; — moi, hélas ! je suis toujours très malade, — faible et inquiet ; — parfois affecté jusqu’aux larmes par le moindre revers, par le moindre mauvais tour que le sort se plaît à me jouer. — Tout malade est une ganache. Je n’aime guère à me laisser voir en un état aussi misérable ; — mais peu