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XXVII.


le beau.


Un navire traverse l’océan, sous un ciel pur, au moment où se répandent les clartés du matin. Un homme jeune encore est seul debout au pied des mâts. En remarquant pour la première fois le mouvement des eaux, l’étendue des cieux, l’inexprimable attrait de la lumière, il reçoit, avec transport des inspirations qui promettent à l’âme susceptible de grandeur une longue félicité. Mais tout va finir pour lui. Un autre bâtiment s’approche, la différence des pavillons apprend à ces navigateurs