Page:Senancour - Rêveries, 1833.djvu/26

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rieuses, quand les grandes ombres du couchant s’étendent avec vitesse sur les villes et les campagnes, on ne sent plus rien de la chaleur du ciel. Mesurons le sentier que nous foulons parmi les ronces, ou dans les sables mouvans. Si nous voulons vivre avec moins de fatigue, ne détournons pas les yeux d’une clarté qu’il n’est pas facile de distinguer au-delà de notre monde, mais qui du moins subsiste ; cherchons ensemble cette lumière, cette consolation, cette justice.