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XXXIX.


l’infini.


Plusieurs livres sont utiles, et pourtant un livre nous manque. L’on en trouverait quelques pages dans les préceptes des vieux législateurs, dans les discours des hiérophantes, dans les hymnes et les poèmes sacrés de l’Orient. Il ne contiendrait que ce qu’il importe de ne jamais oublier. Pourquoi durant une suite de siècles ne l’a-t-on pas écrit, ou s’il a existé, pourquoi les nations l’ont-elles laissé périr ?

Ainsi les hommes qui ne peuvent rien faire d’imposant, négligent encore une sorte de grandeur