Page:Senancour - Rêveries, 1833.djvu/39

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


IV.


difficultés.


Il est des momens où, loin de nos riches campagnes, on aime surtout à parcourir des collines sablonneuses, des pentes incultes, des landes ombragées seulement par de rares bouleaux, et par des genièvres au milieu de la bruyère. Plus libre dans le silence, peut-être se croit-on plus près de recevoir quelque révélation sur l’objet de la vie, ou sur les causes premières de la succession des choses.

Mais est-il une voix générale que chacun puisse entendre, une voix distincte qui réponde à l’homme ?