Page:Senart - Essai sur la légende du Buddha.djvu/12

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J’ai donc saisi volontiers l’occasion qui s’offrait de marquer de nouveau mon sentiment exact, de ramener une fois de plus l’attention des indianistes sur des sujets qui me paraissent importants.

Pour y réussir, j’ai remanié particulièrement l’Introduction de ce travail et ses Conclusions, de manière à donner aux résultats où j’arrive et à la méthode par laquelle j’y arrive autant de rigueur qu’en comporte une étude de ce genre. Ma révision a porté d’ailleurs sur toutes les pages. Je ne désespère pas d’avoir désarmé quelques préjugés et coupé court à quelques malentendus. Mais aucun soin ne saurait suppléer à l’attention un peu soutenue que je suis forcé de demander au lecteur. J’ai cherché à l’aider autant qu’il était en moi. J’ai voulu aussi aider sa mémoire ; et je m’assure que dans l’Index des noms propres qui termine le volume, on trouvera un secours utile pour les recherches. Il sera précieux surtout aux travailleurs qui mettent une coquetterie louable à faire scrupuleusement la part de leurs devanciers.

Novembre 1881.




Mon travail était achevé quand j’ai eu connaissance des livres récents de MM. Rhys Davids et Oldenberg. Je n’ai pas besoin de dire que j’ai trouvé infiniment à apprendre dans ces belles