les points principaux, l’expression exacte des idées familières à l’auteur qu’il commente.
Des indications instructives se trouvent répandues dans toutes les parties connues des écritures méridionales. Quelques exemples suffiront. Il n’est pas besoin de prouver qu’elles connaissent Mâyâ pour la mère du Buddha ; mais le Suttanipâta[1] parle aussi du Docteur comme étant descendu dans son sein du ciel des Tushitas. La vie dans le palais, l’histoire de l’illumination parfaite conquise sous un arbre, la tradition d’une lutte épique contre Mâra, la formule du Cakrapravartana étaient certainement populaires aussi haut que remontent nos documents les plus anciens. Personne, je crois, n’en peut douter. Quand a paru pour la première fois ce mémoire, je ne pouvais appuyer mon examen de la légende du Cakrayartin que sur le Lalita Yistara. Les fidèles de la tradition pâlie en trouveront maintenant une version parfaitement concordante et tout aussi étendue dans le Mahâsudassana Sutta[2]. Nous ne connaissons pas encore de description détaillée des signes de Purusha qui fasse partie intégrante du canon ; mais un livre canonique comme le Sutta Nipâta[3] contient aux trente-deux signes du Buddha et du Cakravartin les allusions les moins équivoques.
Le témoignage des monuments figurés n’est pas moins significatif. Je ne m’occupe ici que des plus anciens. À Bharhut, parmi les fragments existants, nous trouvons un relief qui représente l’incarnation du Buddha. Il descend du ciel dans le sein de Mâyâ sous les traits d’un élé-