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Page:Sept lettres de Mérimée à Stendhal, 1898.djvu/51

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V

Strasbourg, 4 juin 1836.

Ce que vous me dites du Des. me surprend excessivement. Il faut qu’il soit bien sous l’influence de Rosine pour qu’il vous traite ainsi, car croyez-moi il ne peut que vous détester, vous êtes précisément son contraire. Je croirais à une trahison de sa part si en même temps son conseil ne me semblait bon et raisonnable. Je m’explique sa conduite par le canal bien sec dont je vous ai parlé. De gustibus, etc. En tout cas je vous félicite. Vous avez dû recevoir une lettre de moi à laquelle vous ne répondez pas. Elle était de Colmar, et son objet était de vous conseiller de rester à Paris, et si vous étiez en humeur de vous sacri-