Page:Sextus Empiricus - Les Hipotiposes pirroniennes.djvu/124

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
89
Livre Premier.

lement aux aparences, mais encore à leurs propres ſupoſitions. (h)

Le huitiéme eſt, lorsque la cauſe d’une certaine aparence étant auſſi douteuſe que celle de la choſe qui eſt en queſtion, on prouve la penſée que l’on a ſur cette queſtion douteuſe , par la cauſe de cette autre aparence. (i)

Énéſidéme ajoute qu*il fe peut faire que .qiidques Fibfofes fe trompent encore dans leors EtiekgieBj eo d’autres mani^res mixtes & d^pendan^s de plufieurs des précédentes. (k)

(h) Come quand Épicure done la déclinaiſon des Atômes pour la cauſe de la liberté ; qQoiqu^ cette d(^linaifbn ne pufile toe une telle caufe, (i elle procede de la n^ce0ite de la matidre , ielon Epicure lui tt^me. Mr. Fabricius.

(i) Par exemple, Ceft unc cliofe douteuie, tout au tnofns , de ^vc que Teau monte dans une eponge, par attxa^on. Si done on demande pourquoi £5 iuts de la terre montent dans les plant6S,6c que Ton reponde que cela & fait par attradion , come Teau monte daiis une epongie par attra^ion ron proUvera’ une cfao^ douteuie par une autre qui ne Teft pas moiof . Mr, JPabricim,

(k) Énéſidéme veut dire, ifCil peut ariver k quelques Filo^fes » qui veulent readre raifbn des ciiofes , de tomber en m^me terns dans deux ou piuiieots de ces halt taoyeas, 6c de mal raiibnerrpar eoQ^quent, Come par exemple ; (i.ouelcun dit que la Lune eA la oau& dfi fltts.fc du mu», Utombagk dan* r