D’abord, je veux vous faire remarquer que c’est là un homme honorable.
Je désire le trouver ainsi, pour que je puisse dignement le remarquer.
Ensuite, c’est le gouverneur de ce pays, et un homme à qui je suis obligée.
S’il gouverne le pays, vous lui êtes effectivement obligée, mais jusqu’à quel point est-il honorable en cela, je l’ignore.
Voyons, sans plus de résistance virginale, voulez-vous le traiter gentiment ? Il bourrera d’or votre tablier.
Ce qu’il fera de gracieux pour moi, je l’accueillerai avec reconnaissance.
Avez-vous fini ?
Monseigneur, elle n’est point encore au pas ; il vous faudra prendre un peu de peine pour la dresser à votre usage. Allons, laissons-les ensemble, sa seigneurie et elle.
Allez votre chemin… Maintenant, ma mignonne, combien de temps avez-vous été à ce métier-là ?
Quel métier, monsieur ?
Celui que je ne puis nommer sans offense.