Page:Shakespeare, apocryphes - Œuvres complètes, traduction Hugo, Pagnerre, 1866, tome 2.djvu/373

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NOTES
sur
PÈRICLÈS, ÈDOUARD III ET ARDEN DE FEVERSHAM.




(1) « Pentapolis est une ville imaginaire dont le nom paraît être emprunté à quelque roman, L’histoire nous signale, dans l’Afrique ancienne une association de cinq cités, appelée la Pentapole, et c’est sans doute cette association qui a été transformée en une capitale unique par la fantaisie du romancier. » — Steevens.

(2) « Autrefois, en Angleterre, à l’époque de Christmas, les plats servis à table étaient généralement garnis de romarins et de feuilles de laurier. L’entremetteur entend reprocher ici à Marina son ostentation de vertu. » — Steevens.

(3) Cette raillerie de Warwick rappelle le sarcasme adressé par Faulconbridge au duc d’Autriche dans le Roi Jean.

« Tu portes une peau de lion ! Ôte-la par pudeur, et suspends une peau de veau à ces lâches épaules. »

(4) Extrait des chroniques de Froissart :

Chapitre CLXVI.
Comment le roi d’Angleterre vint atout son ost devant Salisbury cuidant trouver le roi d’Écosse, et comment ledit roi fut surpris de l’amour à la comtesse de Salisbury.

Ce jour même que le roi David et les Écossois se départirent