— Dis-moi, Assarachus, les rustres de Cornouailles — ont-ils envahi la Mercie en si grand nombre, — et y ont-ils planté leurs tentes — si près de notre royale résidence ?
— Il est vrai, monseigneur ; et ils prétendent incontinent — jeter un défi à votre majesté.
— Je ris, quand je pense que Guendeline — a eu le courage de prendre les armes contre moi.
— Hélas ! monseigneur, le cheval s’emporte, — quand l’éperon l’écorche jusqu’aux os ; — la jalousie, Locrine, a un terrible aiguillon.
— Est-ce ton avis, Estrilde, modèle de beauté ? — Eh bien, nous allons mettre sa colère à l’épreuve, — et lui faire savoir que Locrine ne saurait endurer ses bravades. — En avant, Assarachus ! ouvre la marche, — et conduis-nous vers son fier pavillon.
— Voyez, la voûte du ciel azuré — exhale de tristes sanglots, de douloureux soupirs, — annonçant la chute de