Eh ! qui vient là ?
C’est votre fils ; il vient encore m’emprunter de l’argent.
Au nom du ciel, prétendez que je suis mort. Voyons comme il prendra la chose. Dites que je vous ai apporté cette nouvelle. J’ai ici un testament en due forme, qui sera censé être la dernière volonté de son père, et que je lui remettrai.
Allez, mon frère, il suffit. Je ferai ce que vous demandez.
Mon oncle ! où êtes-vous, mon oncle ?
Faites entrer mon neveu.
Je suis un matelot, j’arrive de Venise, et mon nom est Christophe.
Pardieu ! mon oncle, en vérité…
En vérité eût suffi, mon neveu, sans le pardieu.
Pardon, mon oncle, Dieu n’est-il pas le Dieu de vérité ? Deux coquins à la grille se sont jetés sur moi pour me voler ma bourse.
Vous n’arrivez jamais sans une querelle à la bouche.
Sur ma parole, mon oncle, il faut absolument que vous me prêtiez dix livres.