De quel jour était-elle datée ?
Eh bien, Didissimo tertios septembris… Non, non… Tridissimo tertios octobris… oui, octobris, c’est ça.
Dicditimo tertios octobris. Et ici je reçois une lettre qui m’annonce que votre père est mort en juin. N’est-ce pas, Christophe ?
Oui, en effet, monsieur, votre père est mort ; j’ai aidé de mes mains à l’ensevelir.
Mort !
Oui, monsieur, mort.
Tudieu ! comment mon père en est-il venu à mourir ?
Ma foi, monsieur, conformément au vieux dicton : l’enfant naît et pleure, devient homme, puis tombe malade et meurt.
Allons, mon neveu, ne prenez pas la chose si mélancoliquement.
Dame, je ne peux pas vous pleurer à l’improviste. Morbleu ! d’ici à deux ou trois jours je pleurerai sans aucune retenue… Mais j’espère qu’il est mort en pleine possession de ses facultés.
Effectivement, monsieur, et il a mis tout en ordre ; je suis venu par la Catherine Hew, dont vous parliez ; j’ai vu