Page:Shakespeare, apocryphes - Œuvres complètes, traduction Hugo, Pagnerre, 1867, tome 3.djvu/298

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SCÈNE XIV.

tion de ma faute, — voici vingt nobles d’or que je lui offre.

mathieu.

— Non, Christophe. Je t’ai fait plus de tort que tu ne m’en as fait. — Ce que tu m’offres par affection, je te le rends par affection.

francis, à Luce.

Ha ! ha ! vous avez donc joué à cache-cache avec Tom !… — Que vais-je lui donner pour son ménage ? — Sœur Délia, si je lui donnais mon éventail ?

délia.

Vous ferez bien de consulter votre mari.

francis.

Qu’en dis-tu, Tom ?

civette.

Oui, donne-le lui, Francis ; je t’en achèterai un neuf, avec un manche plus long.

francis.

Un éventail rouge, Tom.

civette.

Oui, à plumes rouges.

francis, à Luce.

Tenez, sœur ; voici mon éventail pour votre trousseau ; acceptez-le ; il vous sera commode.

luce.

Merci, ma sœur.

girouette.

Tout est pour le mieux ; voici quarante shillings pour le ménage de la charmante Luce, et je lui en promets quarante autres, morbleu ! Allons, sir Lancelot, il faut que je vous réconcilie.

lancelot.

— Je m’y refuse. Tout ceci est une comédie. — Il mangera tout, quand ce serait un million.