Page:Shakespeare, apocryphes - Œuvres complètes, traduction Hugo, Pagnerre, 1867, tome 3.djvu/414

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

NOTES
sur
LOCRINE, LORD CROMWELL, LE PRODIGUE DE LONDRES ET LA PURITAINE.




(1) « Dans les temps primitifs, il n’existait pas de rivière nommée Humber. Le cours d’eau que nous nommons aujourd’hui Humber, et qui était appelé Abis par Ptolémée, Aber par Léland, ne porte ce nom que jusqu’à la réunion de la Trent avec la Dure. Ce noble bras de mer doit son appellation moderne à Humber ou Umar roi des Scythes, qui envahit cette île au temps de Locrine, croyant y fonder son empire. Mais Dieu, qui de tout temps témoigna une singulière sollicitude pour le bien de la Bretagne, voulut que cet Humber fût mis en fuite et que son armée fût exterminée. Humber se noya essayant de regagner sa flotte, et voilà pourquoi nous nommons Humber le fleuve où il trouva la mort.

 » Dum fugit, obstat ei flumen, submergitur illie, —
mmDeque suo tribuit nommine aquœ.
 »
(Holinshed, Description de la Bretagne, p. 92, — 1574.)


(2) Le Jardin de Paris, dont il est question dans un drame-chronique de Shakespeare, Henry VIII[1], était un amphithéâtre

  1. Voir le tome XIII des œuvres complètes de Shakespeare, p. 426.