— Infâme Hun, comment as-tu l’insolente audace — de braver le belliqueux Albanact, — le puissant maître de ces contrées ? — Tu paieras de ta vie ta témérité, — et tu déploreras trop tard ton outrecuidante entreprise ; — car avec cette épée, trempée dans le sang de mes ennemis, — je séparerai ta tête de ton corps, — et je ferai couler à flots ton sang lâche.
— Et moi, avec ce bâton, arme puissante de Strumbo, — je te rabattrai le caquet, misérable Scythe.
— Je ne m’effraie pas de tes menaces, petit faquin, — et je ne crains pas ta folle insolence ; — si tu ne sais pas mieux brandir ta lame fanfaronne — que gouverner ta langue intempérante, — superbe Breton, tu connaîtras trop tôt — la force d’Humber et de ses Scythes.
Ô horrible ! terrible !
— Comme ce jeune Breton, Albanact, — lance bravement les foudres de la guerre, — écrasant des milliers d’hommes dans sa rage furieuse ! — Avec quel éclat il