— Ainsi nous avons échappé par une heureuse victoire — aux coups terribles de Mars furieux, — aux foudroyantes alarmes et au tambour de Rhamnusia. — Les Troyens égorgés, noyés dans leur sang, — infectent l’air de leurs cadavres — et sont devenus la proie de tous les oiseaux voraces.
— Qu’ainsi périssent tous nos ennemis ! — Qu’ainsi périssent tous ceux qui sont hostiles au bonheur d’Humber ! — Et puisse le grand Jupiter, souverain du monde, — protéger mon bien-aimé contre toutes les trahisons perfides !
— Merci, aimable Estrilde, consolation de mon âme ! — Maintenant, vaillant Hubba, pour la prouesse chevaleresque — que tu as montrée contre les hommes d’Albany, — accepte cette couronne de laurier en fleur, — digne récompense de ton héroïsme.
— Cet honneur inattendu, noble sire, — va exciter mon courage à de plus grands exploits — et me faire tenter des entreprises si difficiles — que tout l’univers retentira du nom d’Hubba.
— Et maintenant, braves soldats, pour célébrer ce beau succès, — vidons des coupes entières de ce vin des Ama-