Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Guizot, Didier, 1862, tome 5.djvu/486

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Thaisa : C’est celle de mon époux. Je me rappelle fort bien encore m’être embarquée au moment de devenir mère ; mais ai-je été délivrée ou non ? par les dieux immortels ! je l’ignore. Hélas ! puisque je ne reverrai plus mon époux, le roi Périclès, je veux prendre des vêtements de vestale et renoncer à toute félicité.

Cérimon : Madame, si c’est là votre intention, le temple de Diane n’est pas loin ; vous pourrez y passer le reste de vos jours ; et, si vous voulez, une nièce à moi vous y accompagnera.

Thaisa : Je ne puis que vous rendre grâces, voilà tout. Ma reconnaissance est grande, quoiqu’elle puisse peu de chose.

(Ils sortent.)

Fin du troisième acte.