Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Guizot, Didier, 1862, tome 6.djvu/180

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

-jl-78 LES BOURGEOIS ES DE WINDSOR.

  • parlera comme un anthropopliaginien ' Frappez, vous

dit-on. '

suivre.-Une vieille femme, une grosse femme est montée dans sa chambre. Je prendrai la liberté, monsieur, de demeurer jusqu’i ce qu’elle descende : pour dire le vrai ; c’est 51 elle que je viens parler. 1 L’Ho*rn.-Aliï une grosse lemme ! Elle pourrait voler le chevalier. J e vais l’appeler.-Eh ! mon gros chevalier, gros sir John, parle-nous du creux de tes poumons mili-tsires. Es-tu là ? G’est ton liùto, ton Epliúsien qui HapÇpelle. — ' *

, r, xr.sT.irF, (l,671, haut.—Qu’est-ce que c“est, mon hôte ? Q 1.'1roTn.-Voilà un Tartare lioliemien qui Îittend que tagrosse femme descende : laisse-la descendre, mon gros, laisse-la descendre. Mes appartements sont honnêtes. Fi ! des tête-: i-tète ! fi !

L (Entre Falsiaff)

FAI.s'1'A1~*F.—lllon 'hùte, j’avais tout il l’heure chez moi une grosse vieille femme ; mais elle est partie. suirrn *Je vous en prie, monsieur, n’était-ce pas la devineresse de Brentford ?

mnsmrr.-Eli ! oui, coquille de moule, c’était elle. Que lui voulez-vous ?-

Sll\lPLE.*Moll maître, monsieur, mon maîtreSlende1*, m’a envoyé après elle quand il l’a vue passer dans la rue ; pour savoir si un certain monsieur Nyrn, qui lui a Welé une chaîne, à la chaîne ou non. ' ' " FALSTAFF.-.Tai parle de cela à la. vieille femme. sniirnn. -Et que dit-elle, monsieur, je vous prie ?. rAî.sTArr. ;Ma foi, elle dit que Phomme qui a vole la chaîne de M. Slender est précisément celui-là même qui la lui a derobée.

4 Anthropaphaginizm. L’hôte s’arhuse presque toujours àembarx-asser ceux de ses interlocuteurs qui n’ont pas une grande intelligence de la langue, par des mots bizarres ou employés ia. contresens. — 2 Epheeifm. Cette expression est employée dans' la première partie de Henri IV <: des Ephéfuens de le vieille Église. » Elle doit signifier fidèle, loyal.