Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Guizot, Didier, 1862, tome 6.djvu/184

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

18§ ' LES BOURGEOISES-l).E winnson.

FsN’roN7.»«Écoute-moi seulement ; seconde mon dessein : .foi lité gentilhomme, je te donnerai cent livres en or au delà de ce que tu as perdu.-L,

HOTE.-JB vous écoute, monsieur Fenton, et du' moins je vous promets le secret.

e rnnronf-J e vous ai parle plusieurs fois de mon tendre amour pour la belle Anne Page, qui a répondu à mon aiïection, en ce qui dépend d’elle, autant que je le puis désirer..Fai la une lettre (Pelle dont le contenu vous étonnera. Les détails de la plaisanterie dont elle me fait part s’y trouvent tellement mêlés avec ce qui me con : oerne, que je ne puissions montrer chaque chose séparément et sans vous mettre au fait de tout. Legros Fais : tait’-doit y jouer un grand rôlef Vous verrez la (lui montrant la lettre) tout le plan de la scène ; ecoutez-moi donc bien, mon cher hôte.—Ma douce Nan doit se rendre vers minuit au chêne de Herne, pour y représenter la reine des fées. Pour quel objet, vous le verrez ici. Son père lui a recommande, tandis que chacun serait vives ment occupé de son rôle, de s’esquiver sous son cleguisement avec Slender, et de se rendre avec lui ft Eton, pourl’y épouser immédiatement ; elle a feint de consentir. —En même temps samere, toujours opposée et cemaric ge, et fidèle fi son protégé Caius, a de même donne le mot au docteur pour l’enlever tandis que chacun songerait zi son affaire, et la conduire au doyenne, ou un prêtre 1'attend pour la marier sur l’heure ; et Anne, soumise en apparence aux projets de sa mère, a aussi donne sa promesse au*docteur. Maintenant, écoutez le reste z le père compte que sa fille sera habillée tout en blanc ; et que Slender, dans le moment favorable, la reconnaissant à ce vêtement, la prendra par la main, la priera de le suivre, et qu’elle sfen ira avec.lui ; la mère de son côte, pour la mieux désigner au docteur, car ils seront tous déguisés et masques, compte la vêtird’u11e manière singulière, avec une robe verte flottante, des rubans pendants et des ornements brillants autour de sa tête. Quand le docteur verraïoccasion propice, il doit lui pin-