Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Guizot, Didier, 1862, tome 6.djvu/189

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. lors v, seras if : "187 fSCÈNE IV

` Le parc de Windsor-.J

Enzÿmt EVÃNS EE des FÉE’S. 1

. EvANš.-Trottez, trottez, petites fées ; venez, et souvenez-vous bien de vos rôles. De la hai-fliesse, je vous prie. Suivez-moi dans le ravin ; et quand je vous dirai le mot du guet, faites ce que je vous ai-dit. Allons, allons, trottez, traitez.

(Ils sortent.)

SCÈNE v

  • Une autre partie du parc. Entre FALSTAFF dég-wisé avec un bois de cerf sur Za, tête.

FALSTAFF.:-L7h0I'10g€ de WiDdSol’a sonné minuit ; 1°heure s’avance.-f-Dieux’au sang* amoureux, assistez moi maintenant. Souviens-toi, Jupiter, que tu devins taureau pour ton Europe : l’amour s’assit entretes cornes. 0 puissance de 1'arnour qui, dans quelques occasions, fait d’une bête un homme, et dans quelques autres fait de l’homme une bête ! tu alevins cygne aussi, Jupiter, pour 1' amour de Léda. Oh l’tout-puissant amour ! combien le" dieu alors se rapprochait de la nature dune oiel’Le premier peche te changea en bétail ; pèche tie bête ! o11 ! Jupiter ! et le second te transforme en volaille, penses-y, Jupiter ; peche de volage 1.-Quand les dieux sont si lascifs, que feront les pauvres humains ? Quant a moi, je suis cerf de Windsor, et, je puis le dire, le plus gras de la forêt ! Jupin, rafraîchis et calme mon au1 1 A fou ! fault, dit Falstaff, jouant sur-le mot fowl (oiseau) et le mot font (coupable, odieux). il a fallu chercher quelque espèce d’équivalent à. cette plaisanterie. f '