Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Guizot, Didier, 1862, tome 6.djvu/221

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ACTE II, sonne 1. 9.19

aussi légitimement engendre : cela est impossible, puisque tu étais sa mère. 1 ' › ~ '

' ÉLÉoNone.=+-Voilà'u11e bonne mère, enfant, qui flétrit ton père. '

coN§ *rANc1=:.-Voilà une bonne granflïmère, enfant, qui voudrait te fletrir. — '

L, AHGHIDUG.-ESÃX. ' '

  • LE-BÈTAHD.-*-ECOIIÈGZ le crieur.

L"AR€.HIDUC.+Q11G1 diable-d’homme es-tu ' ` — LE BÃu*Ann.šUn homme qui fera le diable avec vous, s’il peut vousfattraper seul, vous et votre peau ; vous êtes le lièvre dont parle le proverbe, dont la valeur tire les lions morts par la barbe ; je fumerai la peau qui vous sert de casaque, si je puis vous saisir à. mon aise, drôle, songez-y ; sur ma foi, je le ferai, -sur ma foi. f HLANGHH.-Oh ! cette depouillede lion convient trop bien à Celui-là ; qui l’a dérobee au lion I ' LE BATARD.-Elle fait aussi bien sur son dos que les souliers du grand Alcide aux pieds d’un âne ! ;Mais, mon âne ; je irons débarrasserai le dos de ce fardeau, comptez-y, ou bien j’y mettrai de quoi vous faire ora.quer les épaules. " ~ ' "

L’ARcH1DUc.-Quel est ce fanfaron qui nous assourdit les oreilles avec ce débordement de paroles inutiles ? ' Pnmxryn.-Lpuis, déterminez ce que nous allons faire. LOUIS-.— Femmes et fous, cessez vos conversations.-Roi Jeaî1, en deux mots, voici le fait : Au nom dfarthur, jé revendique l’Angleterre et Pirlando, 1fAnJou, la Touraine, le Maine ; veux-tu les céder et déposer les armes ? *

LEIROI JEAN.—Ma vie, plutôt !-Roi de France, je te défie. Arthur de Bretagne, remets-toi entre mes mains ; et tu recevras de mon tendre amour plus que jamais ne pourra conquérir la lâche main du roi de France, soumets-toi, mon garçon. ' '

ÉLÉONOHE.-Viens auprès- de ta grã.nd’mère ; enfant.qoNsTANcE.-Va, mon enfant, va, mon enfant, auprès de cette grandïnèré ; donne-lui un royaume, a ta grand’mère, et ta grand’mère te donnera une plume, une cea ., -f