Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Guizot, Didier, 1862, tome 6.djvu/224

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2522- ' LE nor Jesse ; *»

tous dèüx. Voyez Et ma inain droite ; dont la protection est engagée par un vœu sacre ât la* cause de celui quellé tient, le jeune Plantagenet, fils du frère aîné de cet homme et son roi, comme de tout ce qu’il possède : c’est au nom de ses justes droits foules auf : pieds, que nous foulons dans un appareil de guerre ces vertes plaines devant votre ville ; n’étant votre ennemi, qu*autant que llešzigence de notre zèle hospitalierjphur les intérêts de cet enfant opprimé, nous en fait un religieux devoir. Ne vous refuseä donc pas a rendre l’l1omiñage que vous devez zi celui ãt qui il est du, à ce jeune prince ; et nos armes aussitôt, semblables ât un ours musele, n’auront plus rien de terrible que l’aspect ; la fureur de nos canons s*épuisera vainement contre les nuages invulnérables du ciel ; et, par une heureuse et tranquille retraite, avec nos épées sans entailles et nos casques sans coups, nous remporterons dans notre patrie ce sang bouillon» nant que nous etions venus verser contre votre ville, et laisserons en paix vous, vos enfants et vos femmes ; mais si vous dédaignez follement l’offre que nous vous proposons, de n’est pas l’enceinte de vos antiques remparts qui vous garantira de nos messagers de guerre, quand ces Anglais et leurs forces seraient tous logés dans leurs vastes circonférences. Ditesmous donc si nous serons recus dans votre ville comme maîtres, au nonnde celui pour qui nous réclamons la soumis son ; ou doi1neronsnous le signal notre fureur, et marcherons-nous fr travers le sang it la conquête de ce qui nous appartient ?

ur : crroruu.-En deux mots, nous sommes- les sujets du roi d’Angleterre, c’est peur**1ui et en- sofi* nom* que* nous tenons cette ville. Y

LE norman.-Reconnaissez donc votre roi, et laisseãf moi entrer.

Un crroviau.-Nous nele pouvons pas : mais si celui qui sommes fidéles ; jusque-là, nos portes sont harrees contre l ?uni-vers entier. I I q-LE

nei JEAN - La couronne d’.»Angleterre n’en prouve prouvera qu’il est roi ; gi celui-la nous prouverons que nous ;