Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Guizot, Didier, 1862, tome 6.djvu/288

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284 LE ROI JEAN.

grand°chose ; je n’implore qu’un froid qui me soulage ; et vous êtes assez avares ; assez ingrats pour me le refuser !

nnnniÿ-L Oh ! que mes larmes n’ont-elles quelque vertu qui put vous secourir !.Q

LE nor JEAN.—E1185 sont pleines d’un sel brûlant.-Au dedans de moi est un enfer ou le poison est renferme conifie* un deinon pour tyranniser une vie condamnée ct spérance.

(Entre le Båtard hors d’haleine.)

LE mîrann.-Oli ! je suis tout ecliauife de la vitesse de ma course, et de l’envie qui me pressait de voir Votre Majesté.

LE nor JEAN.-Ali ! mon cousin, tu es venu pour me fermer les yeux. Le câble de mon cœur est rompu et brule ; tous les cordages qui soutenaient les voiles de ma vie se sont changes en un lil, en un petit cheveu ; mon cœur n’est plus retenu que par une pauvre libre qui ne tiendra que le temps d’entendre tes nouvelles ; et après, tout ce que tu vois ne sera plus qu’un nlorceati de terre, le simulacre de la royauté évanouie I LE n, rr.inn.-Le dauphin se prepare ât marcher de ee cote, et Dieu sait comment nous pourrons lui résister ; car en une nuit la meilleure partie de mes troupes, avec laquelle j’avais trouve moyen de faire retraite, s’est perdue à Timproviste dans les eaux, dévorée par le retour inattendu de la marée. '

(Le roi meurt.)

sausnnnv.-Vous versez ces nouvelles de inort dans une oreille déjà morte.—Mon souverain ! mon prince ! —Tout à.l’heure roi, maintenant cela ' HENRI.—G'€SÈ ainsi qu’il faut que j’avancé pour être arrête de même ! Quelle sui-ete, quelle espérance, quelle stabilité y a-t-il dans ce monde, lorsque ce qui tout il l'*l1eure était un roi n’est plus maintenant que de Pargile ?

un naïrimoz-Es-tu parti ainsi ' ?-Je ne reste après toi que pour. remplir pour toi le devoir de la vengeance ; puis nion ame ira te servir dans les cieux, comme elle