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28 LE MARCHAND un vuiviss.
LANeELor.fFort bien, fort bien. Mais quant a inoi, comme j’ai arrête de m’enfuir de chez lui, je ne n’arrêterai plus que je n’aie fait un bout de chemin. Mon niaitre est un vrai Juif. Lui faire un présent ! Faites-lui présent chine bart : je meurs- de faim à son service `: vous pouvez compter mes doigts par le nombre de mes côtes. Mon père, je suis bien aise que vous soyez venir : donnez-moi votre présent pour un monsieur Bassanio, qui fait faire maintenant ses gens de très-belles livrées neuves : si je ne le.sers pas, je courrai tant que Dieu zi de tefre. O rare bonheur ! Tenez, le voici lui-même ; adressez-vous zi lui, mon père, car je veux devenir Juif, si je 'sers le Juif plus longtemps. (Entre Bassanio, suivi de Leonardo et d’autres domestiques) nussruvzo.-Vous pouvez Pari-anger ainsi ;-mais faites si bien diligence, que le souper soit prêt au plus tard pour cinq heures.-Aie soin que ces : lettres soient remises. Donne les livrées.ii faire, et prie Gratiano de venir, dans l’instant me-.trouver chez moi. (Sort un domestique.)
LANCELOT.-Allez á. lui, mon père.
Gonna.-Dieu bénisse Votre Seigneurie ! * BAssAN1o.- Bien oblige : me veux-tu quelque chose ? "GOBBO.- Voilà mon fils, monsieur, un pauvre garçon... LANCELOT.-NOII pas un pauvre garçon, monsieur ; c’est le valet du riche Juif, qui voudrait, monsieur, comme mon père vous le spécifiera.... conne.-«Il a, monsieur ; une grande rage, comme qui dirait, de servir....
LANGLLOT.—Effectivement, le court et le 1o’ng’de la chose, est que je sers le Juif, et j“ai bien envie, comme mon père vous le spécifiera....
Gosse.-Son maiLre, et lui, sauf le respect dû à. Votre Seigneurie, ne sont guère cousins ensemble. H ANGELOTS-PO1l1` abréger, la vérité est que le Juif m“ayantma1traite, c’est la, cause que je...., connue mon père, qui est, comme Je l’espère, un vieillard, vous’le détaillera. — ` 1
