Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Guizot, Didier, 1862, tome 6.djvu/334

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en désordre, tout est laissé sens dessus dessous '. (York et la reine sortent.)

= BUSllY.-LBS.vents sont favorables pour porter des nouvelles en Irlande, mais aucune n’en arrive.-Quant à nous, lever unëlåtlmee proportionna celle de 1'ennerni, c’est ce qui nous estgtouta fait impossible. . e Q¿1m¿~ä-D’ailleurs, de Fattaoliement qui ngus unit ëträiteingegt au roi, il n’y a pas loin à la haine de ceux qui n’ain*ient pas le roi. V

' Beoor.-~oui, la. haine de ces communes indécises ; car leur affection loge dans leur bourse : quiconque la

  • ide remplit d’autant leur cœur d’une haine mortelle.

ïnosur.-Et c’est pourquoi le roi est généralement condamné. Blxeor.-Si le jugement depend CPBLIX, nous le sommes aussi, nous qui avens toujours été près du roi. GREEN.*El1 bien, pourmoi, je vais m’aller réfugier dans le château de Bristol ; le comte de Wiltshire y est . ' «

guåer.—Je m’y rendrai avec vous ; car ces contestables cgmniunes ne feront pas grand’chose pour nous, si ce iÿest de nous mettre tous en pièces comme des chiens. —Venez-vous avec nous ? 'Î

essor.-Non : je me rends en Irlande] auprès de

Sa Majesté.-Adieu ; si les pressentiments du cœur ne

sont pas vains, nous voila trois ici qui nous séparons pour ne jamais nous revoir.

f Busuv.-Cela depend du succès qu’aura York pour chasser Bolingbroke.

' GREEN.-Hélas ! ce pauvre duc ! il entreprend la une t&ÎCl1G...: C’est comme, s’il voulait boire l’ocean jusqu’à. la dernière goutte fou compter ses grains de sahle.-Pour un qui va combattre avec lui, il en clesertera mille. BUsHY.-Adieu tout de suite pour cette fois, pour tous et pour toujours.

GREEN.-Bon 1 nqus pouvons nous retrouver encore. eBAGO’r.—Jamais, je le crains.

1 ... Eiieryjltiiiy IS lefl at sur amd, réveil.