Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Guizot, Didier, 1862, tome 6.djvu/361

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J I ACTE QUATRIÈME \ ~ În /' ' SCÈNE I À Londres.-La salle de Westminster. Les lords spirituels à la droite du trône, les lords temporels à. la gauche, les communes au bas. Entrent BOLINGBROKE, AUMERLE, NORTHUMBER-LAND, PERÇY¿SURREY, F[TZWATER, UN AUTRE LORD, LEVEQUE DE CARLISLE, L’ABBE DE WESTMINSTER, su/ite ; — viennent ensuite des officiers conduisant BAGOT. ~. 1 Bonruonnoxs. -Qu’on fasse avancer Bagot.—Allons, Bagot, parle librement et dis ce que tu sais de la mort du noble Gloeester. Qui* 1'a tramée avec Je roi, etsqui à. exécute le sanglant oifice de sa mort prématurée ? ` BAe, oT.—Alors faites parziître devant molle lord Aumerle. BOLINGBRO}¿E.-GOHSÎH, avancez, et regardez oethomme. BAGQT.-Lord Aumerle, je sais que votre langue harldie çledaigne de désavouer ce, qulelle à une fois prononce. Dans ces temps d’oppression ou Fon complot la mort de Gglocesterç je vous sai entendu dire : « Mon bras n’est-il pas assez long pour atteindre, du sein de la tranquille cour c1'Angleterre jusqu’à. Ga1ais,1a tête de mon oncle ? » Parmi plusieurs autres propos que vous avez tenus dans ce temps-là. même, je vous ai ouï dire que vous refuseriez Poffre de cent mille couronnes* plutôt que de consentir au retour en Angleterre de Bolingbroliej \ \ Monnaie d’or.