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372 RICHARD II.
nicmmu, -Northumberland, toi l’échelle au moyen de laquelle l’ambitieux Bolingbroke monte sur mon trône, le temps n’aura pas vieilli d’un grand nombre d“heures avant queton odieux péché, se- grossissant de sa propre matière, n’éclate en pourriture. Quand Botingbrotie partagerait son royaume et t’en donnerait la moitié, tu pen» seras que c’est-trop peu pour 1'avoir aidé à semparer du tout ; et lui, il pensera que toi qui sais le rnoyeu d’établir les rois illégitimes, tu sauras aussi, sous le moindre prétexte, trouver un autre moyen de le renverser la téte la première de son trône usurpé. L’at.tache ment des amis pervers se convertit en défiance, la défiance en haine ; et la haine conduit Fun, ou 'tous deux ensemble, it de justes périls et à une mort méritée., ` '
p NORTHUl\IBERLAND.-@QUE mon crime retombe sur ma tête, et que tout finissé lit. Faites-vous vos adieux et Séparez-vous, car il-faut vous quitter sur l’heure.
menaiui.-Accablé d’un double divorce I Méchante
hommes, vous violez une double uuiou ; dkibord entre ma couronne et moi, et puis entre moi et la lemme quej’ai épousée.-Délions par un baiser ie serment qui sul)siste entre toi et moi : et cependant cela ne se peut, car il fut consacre par un baiserk-Sépare-nous, Northumberland : moi pour aller vers le nord, où le froid transi et la maladie font languir le pays ; ina femme pour aller en 'France, d’ou elle est venue avec pompe et parée comme le doux mois de mai, et où elle est renvoyée connue la Toussaint, ou comme le jour le plus court. . ni numu.-Eh quoi ! faut-il qu’on nous sépare ? faut-il nous quitter ?
nicuirin.-Oui, ma bien-aimée, ta main de ma main, et ton cœur de mon cœur.
LA Reine.-Ban11issez-nous tous deux, et renvoyez le roi avec moi.
rxonrnuueencauu.-Tl y aurait a cela quelque honte, mais peu de politique.
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1 C’était alors l’usage de consacrer, ù l’église même, l’union nupiiale par un baiser.
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