Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Guizot, Didier, 1862, tome 6.djvu/44

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42 LE MARCHAND DE veursn,

« ter votre amour par les témoignages les plus propres « à réussir, -n 'Ad ces mots, les yeux gros de larmes et détournant le visage, il a tendu sa main en arrière, et il a serre celle de Bassanio avec une alïectiou singulièrement tendre ; et c“est ainsi qu’ils se sont séparés. SALANIQ.—J e crois qu’il n’aimé la vie que pour lui 5 je d’en prie, allons -le trouver, et tãchons d’alléger par quelque divertissement la tristesse a laquelle il se livre.

sapanmo.-Oui, allons.

(Ils sortent.)

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SCÈNE IX

À Belmont ? Une pièce de la maison de Portia. Entre NÉRISSA avec UN VALET.

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NÉBISSA, au valet.-Vite et vite, je t’en prie, tire vite le rideau. Le prince d’Aragon a prêté le serment, et il s’avance pour choisir. A `

(Fanfare de cors. Entrentle prince d’Aragon, Portia et leur suite.) ronrm.-Voyez, noble prince ; voici les coffres : si vous prenez celui qui contient mon portrait, notre hyl nien sera célèbre sur-le-champ. Mais si vous vous trompez, il faudra, seigneur, sans plus de discours, quitter immédiatement ces lieux.

= LE PRINCE.- JB suis oblige, par mon serment ; d’observer trois choses : le première, de ne jamais révéler gil personne quel est le coffre que›j’aurai choisi ; ensuite, si je manque le véritable coffre, de ne jamais faire de proposition de mariage a aucune jeune fille : enfin, si je n’ai pas le bonheur de bien choisir, de vous quitter et de partir sur-le-champ.

pourra.-Ce sont les conditions que jurent d’o13server ceux -qui viennent pour moi s’exposer `à, des’hasards, quelque peudigne quefen sois.

, LE rames.-Je me suis soumis a ces conditions en vous adressant mes vœux. Fortune, maintenant favorise