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50 LE MARCHAND DE VENISE..

Tribal, et viens me rejoindre a notre synagogue. Va, bon Tullal... A notre synagogue, Tubal.

(Ils sortent.)

SCÈNE II

À Belmont- Une pièce dans la maison de Fortis. n, u›~.›m pourra, BASSANIC), eaarmuo, Nsmsss, et plzavvvawrv personnages de leur smic ; les co/frcs sont dév.*om ; c1-Is* rnnrr.i.-Tarclez un peu, je vous prie. Attendez' un jour ou deux, avant de vous l1asarcler ; car si vous choisissez mal, je suis privée de votre compagnie ; ainsi ailenclez donc quelque temps. Quelque chose (mais ce n’est pas de 1'ïl.11lOl1I`)lllG dit que je ne voudrais pas vous perdre ; et vous savez que ce ne sont pas la les conseils fle la haine. Mais, de peur que vous ne peuetriez pas bien ina pensée (et cependant une fille n’a d’aut1*e langue que la pensée), je voudrais vous retenir ici pendant un ou deux mois avant de vous voir risquer le choix d’oi1 je déponc1s.-Je pourrais vous apprendre les moyens de bien choisir. Mais alors je serais paijure, et je ne le serai jamais 5 alors vous pouvez vous tromper. . et cependant, si cela arrive, vous me ferez souhaiter un peche : je regrotterai de n’avoir pas été paxjure Malheur à vos yeux ! ils se sont empares de moi et m’ont partagée e11 deux : une moitie de moi-même est à. vous ; 1`autre moitie est à vous.. À moi voulais-je dire. Mais si elle est et moi, elle est ai vous. Ainsi je suis à vous tout entière ; oh ! siècle pervers qui met des obstacles entre les propriétaires et leurs possessions, en sorte que, bien qu’à vous, je ne suis pas al vous ! Qu’il en soit donc ainsi et que la fortune aille en enfer pour ce fait, et non pas moi ! Je parle trop, mais c’est pour peser sur le temps, le filer, le trainer en longueur, et retarder l’instant de votre choix. msszmxo.-Laissez-moi choisir ; car vivre en 1'état où je suis «fest être à la torture. i