Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Guizot, Didier, 1864, tome 2.djvu/280

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viens[1],… » Écoutez ! on m’appelle. Vous voyez mon petit lutin assis dans ce gros nuage noir : il m’attend.

(Elle sort.)

PREMIÈRE SORCIÈRE. — Allons, hâtons-nous ; il ne tardera pas à revenir.

(Les sorcières sortent.)

  1. Viens, viens ;
    Hécate ; Hécate, viens, viens.
    HÉCATE.
    Je viens, je viens, je viens, je viens
    Tout aussi vite que je puis.
    Tout aussi vite que je puis.
    Ce chant n’est indiqué dans l’original que par les deux premiers mots, comme un chant connu pour être d’usage en ces sortes d’occasions. On le trouve tout entier dans la Sorcière de Middleton, pièce de théâtre composée, à ce qu’on croit, peu de temps avant Macbeth. La même remarque s’applique, dans la scène VI, au chant qui termine le charme : Esprits noirs et blancs, etc. Voyez, sur cela et sur une foule de détails relatifs aux croyances populaires que Shakspeare a employées dans Macbeth, l’édition de Shakspeare, de M. Steevens.