Cela est très vrai, — et il m’a supplié d’engager vos majestés — à écouter et à voir la pièce.
— De tout mon cœur, et je suis ravi — de lui savoir cette disposition. — Mes chers messieurs, stimulez-le encore, — et poussez ses idées vers ces distractions.
— Oui, monseigneur.
Chère Gertrude, laissez-nous. — Car nous avons secrètement envoyé chercher Hamlet, — afin qu’il se trouve, comme par hasard, — face à face avec Ophélia. — Son père et moi, espions légitimes, — nous nous placerons de manière que, voyant sans être vus, — nous puissions juger nettement de leur rapports, — et conclure d’après sa façon d’être — si c’est le chagrin d’amour, ou non, — qui le tourmente ainsi.
Je vais vous obéir. — Et pour vous, Ophélia, je souhaite — que vos nobles beautés soient l’heureuse cause — de l’égarement d’Hamlet ; je pourrais alors espérer que vos vertus — le ramèneront dans le droit chemin, — pour votre honneur à tous deux.
Je le voudrais, madame.
— Ophélia, promenez-vous ici… Gracieux maître, s’il vous plaît, — nous irons nous poster.