— Une fois que tu seras éveillé, que l’amour — éloigne à jamais le sommeil de tes yeux ! — Réveille-toi dès que je serai parti ; — car il faut que j’aille rejoindre Obéron.
— Arrête, quand tu devrais me tuer, bien-aimé Démétrius.
— Va-t’en, je te l’ordonne. Ne me hante pas ainsi.
— Veux-tu donc m’abandonner dans les ténèbres ? Oh ! non !
— Arrête, ou malheur à toi ! je veux m’en aller seul.
— Oh ! cette chasse éperdue m’a mise hors d’haleine ! — Plus je prie, moins j’obtiens grâce. — Hermia est heureuse, partout où elle respire ; — car elle a des yeux attrayants et célestes. — Qui a rendu ses yeux si brillants ? ce ne sont pas les larmes amères. — Si c’étaient les larmes, mes yeux en ont été plus souvent baignés que les siens. — Non, non, je suis laide comme une ourse, — car les bêtes qui me rencontrent se sauvent de frayeur. — Il n’est donc pas étonnant que Démétrius — me fuie comme un monstre. — Quel miroir perfide et menteur — m’a fait comparer mes yeux aux yeux étoiles d’Her-