— Prenez soin de madame.
Pourquoi gardons-nous le silence, — nous qui avons tout droit de revendiquer cette cause comme la nôtre ?
— Pourquoi parlerions-nous ici — où la fatalité, cachée dans un trou de vrille, — peut se ruer sur nous et nous accabler ? Fuyons ; nos larmes — ne sont pas encore brassées.
Et notre désespoir — n’est pas en mesure d’agir.
Prenez soin de madame.
— Puis, quand nous aurons couvert nos frêles nudités, — ainsi exposés à un froid dangereux, réunissons-nous, — et questionnons ce sanglant exploit — pour le mieux connaître. Les craintes et les doutes nous agitent. — Moi, je me mets dans la main immense de Dieu, et de là — je combats les prétentions encore ignorées — d’une criminelle trahison.
Et moi aussi.
Et nous tous.
— Revêtons vite un appareil viril, — et réunissons-nous dans la grande salle.
C’est convenu.
— Que voulez-vous faire ? Ne nous associons pas avec