— Tu mens, tyran abhorré ! Avec mon épée — je vais te prouver ton mensonge.
Tu étais né d’une femme… — Je souris aux épées, je nargue les armes — brandies par tout homme né d’une femme.
— Le bruit est de ce côté… Tyran, montre ta face ; — si tu n’es pas tué de ma main, — les ombres de ma femme et de mes enfants me hanteront toujours. — Je ne puis pas frapper les misérables Irlandais, dont les bras — sont loués pour porter des bâtons. C’est toi, Macbeth, qu’il me faut ; — sinon, je rentrerai au fourreau, sans en avoir essayé la lame, — mon épée inactive. Tu dois être par là. — Ce grand cliquetis semble annoncer un combattant — du plus grand éclat. Fais-le-moi trouver, fortune, — et je ne demande plus rien.
— Par ici, monseigneur ! Le château s’est rendu sans résistance : — les gens du tyran combattent dans les deux armées ; — les nobles thanes guerroient bravement ; — la journée semble presque se déclarer pour vous, — et il reste peu à faire.
Nous avons rencontré des ennemis — qui frappent à côté de nous.