— Eh bien, par le ciel qui pend au-dessus de nos têtes, — il me plaît fort.
France, si nous mêlions nos forces — et si nous rasions cette ville d’Angers jusqu’au sol ? — Il sera temps ensuite de nous battre à qui en sera roi.
— Offensé comme nous par cette ville obstinée, — si tu as l’étoffe d’un roi, tourne la bouche de ton artillerie, — comme nous la nôtre, vers ces murs impertinents. — Quand nous les aurons jetés bas, — eh bien, alors, défions-nous les uns les autres, — et travaillons-nous pêle-mêle pour le ciel ou l’enfer !
— Qu’il en soit ainsi !… Parlez, par où attaquerez-vous ?
— Nous, c’est de l’ouest que nous enverrons la destruction — au cœur de la cité.
— Moi, du nord.
Notre tonnerre lancera du sud — l’éclair de ses boulets.
— Ô l’habile stratégie ! Du nord au sud, — l’Autriche et la France se tireront dans le nez l’une de l’autre. — Encourageons-les…
Allons, partons, partons !