— Ses paroles prennent possession de mon cœur.
— Lisez ceci, jeune Arthur.
Allons ! larmoiement stupide ! — Mettrait-il à la porte l’inflexible torture ? — Il faut en finir, de peur que ma résolution ne s’échappe — de mes yeux en tendres larmes de femmelette.
— Ne pouvez-vous pas lire ? N’est-ce pas bien écrit ?
— Trop bien, Hubert, pour une œuvre aussi hideuse ! — Faut-il que vous me brûliez les deux yeux avec un fer rouge ?
— Il le faut, jeune enfant.
Et le ferez-vous ?
Et je le ferai.
— En aurez-vous le cœur ? Quand vous — aviez seulement un mal de tête, — j’ai noué mon mouchoir autour de votre front, — (le plus beau que j’eusse, une princesse l’avait brodé pour moi), — et je ne vous l’ai jamais redemandé. — Et, la nuit, je vous tenais la tête avec ma main ; — et, veillant à vous comme la minute à l’heure, — je ne cessais de vous alléger le poids du temps, — en vous di-